Le touchant message de Payet aux supporters de l’OM

Payet lors de son départ de l'OM (capture écran Youtube)
Payet lors de son départ de l'OM (capture écran Youtube)

Depuis le Brésil, Dimitri Payet a adressé un vibrant message aux supporters de l’OM.

En pleine opération maintien avec le Vasco de Gama, qui va jouer sa survie dans l’élite brésilienne dans la nuit de mercredi à jeudi, Dimitri Payet a reçu à Rio le quotidien La Provence pour un long entretien. Quelques mois après son départ forcé de l’OM, le Réunionnais reconnaît avoir mal vécu sa séparation avec le club phocéen.

“Ce n’était pas prévu, la rupture a été assez brutale. Ç’a été compliqué un bon moment. La cicatrice ne se refermera jamais. On va dire que mon arrivée ici a entamé la guérison, mais la cicatrice restera ouverte”, a confié l’international français.

“Merci pour tout l’amour, merci aussi pour toute la haine”

Mais Dimitri Payet a surtout profité de son long entretien avec La Provence pour envoyer un touchant message aux supporters de l’OM : “Je voulais les remercier pour toutes ces années exceptionnelles. Merci pour tout l’amour, merci aussi pour toute la haine que vous m’avez donnés, ça m’a permis, parfois, de me réveiller(sourire).”

Et l’ancien numéro 10 de l’OM d’ajouter : “Merci de m’avoir célébré après chaque but, chaque geste. Ces bruits me manquent sur certaines actions, certains tirs. Merci de m’avoir permis de grandir, d’avoir pris soin de moi et de ma famille. Je vous suis reconnaissant à vie. J’ai passé des années exceptionnelles en tant que joueur et en tant qu’homme, j’ai des souvenirs plein la tête dans ce stade. Je sais que les années, les joueurs, les entraîneurs, les présidents passent, mais ce peuple olympien sera toujours là. Il faut se rendre compte de la chance qu’on a d’avoir ces personnes-là qui nous soutiennent jour et nuit. J’ai vraiment pris conscience de ce qu’était le Vélodrome l’année dernière parce que j’étais sur le banc et que j’avais le temps d’observer ce qui se passait dans les tribunes. Je me suis dit : “Quand même, on a un stade de malade”. J’ai hâte de vous retrouver.”